
Dans son article, Richard Peirano traite de sa légitimité à intervenir comme tuteur. J'avais, il y a quelques années, rédigé une chronique intitulée "Le pouvoir et la légitimité du formateur à distance" que je concluais ainsi "Si la légitimité de          départ conférée par l'institution au          formateur [au tuteur] est comparable à celle du formateur  en          présentiel, les autres facteurs qui la créent          et la maintiennent se présentent différemment.          Dans la mesure où le formateur à distance          [le tuteur] n'est pas forcément le concepteur du contenu, son          pouvoir d'expert est moins établi. N'ayant          principalement en charge que des tâches de support          à l'apprentissage, et ne bénéficiant le          plus souvent que d'un statut précaire, sa          légitimité de référent cognitif          semble moins établie. Pourtant, le formateur à          distance [le tuteur], de par sa position d'interlocuteur          privilégié et d'intermédiaire entre          l'institution et l'apprenant est investi par ce dernier          d'une légitimité socio-affective que beaucoup          de formateurs présentiels, sceptiques sur la          possibilité de la formation à distance a          maintenir la proximité dont ils pensent jouir avec          leurs apprenants, pourraient envier."                    
Reprise de l'article de Richard Peirano paru sur son blog.
 J’ai découvert au deuxième trimestre de cette année 2007 que j’avais le don d’ubiquité. Je peux être documentaliste dans un lycée à Laval la journée et tuteur à l’université de Limoges, le soir.
 
Et normalement, je vais continuer en 2008. En quoi cela consiste-t-il ?
 
J’assure le tutorat pour l’application professionnelle des étudiants du DESS communautés virtuelles, l’unité d’enseignement 183 pour les puristes. Et ce travail nous le faisons à deux, avec Anne, un de mes copines de DESS avec qui je continue ce moment rare de collaboration, vécu il y a quelques années.
 
Plus particulièrement, il s’agit d’accompagner les étudiants, tous des adultes en formation professionnelle qualifiante, à réussir leur application professionnelle. pour mémoire, voici en quoi cela a consisté pour moi.
 
Car le point de départ qui fonde notre légitimité à les accompagner réside dans notre expérience personnelle de cette application professionnelle : nous SAVONS, de part notre vécu, la nature des diverses difficultés qui les attendent et qui vont s’enchainer. Lors de notre présentation au groupe d’étudiants, l’année dernière, cela avait été les premières questions. Très pratiques ! Comment est-ce que cela se passe exactement ? 
 
Notre premier rôle a donc été d’installer cette légitimité sur ce postulat : nous l’avons fait et vous non. Et c’est beaucoup. 
 
Je pense que ce sera différent cette année, car aujourd’hui nous ne sommes plus seulement les jeunes diplômés mais nous sommes aussi les anciens tuteurs. Et plus cela ira, et plus nous allons remplacer notre expérience vécue du dess par une expérience plus distanciée liée à notre métier de tuteur.
 
1 commentaire:
d'autres billet sur ce sujet à venir dès que j'ai un peu de temps
amicalement
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