mercredi 27 novembre 2013
mardi 26 novembre 2013
samedi 23 novembre 2013
vendredi 22 novembre 2013
Détermination des profils de tuteurs. Une proposition de Bruno de Lièvre
Lors de sa récente conférence donnée dans le cadre des 10 ans de t@d, Bruno de Lièvre a proposé le schéma suivant pour la détermination des profils de tuteurs.
La proximité renvoie au lien presque statutaire qui existe entre le tuteur et l’apprenant. Selon le principe de la congruence cognitive développé par Alain Baudrit, il apparait que les tuteurs qui sont les plus éloignés des apprenants sont les tuteurs issus du corps enseignant mais aussi les experts. A contrario, les pairs plus avancés et les apprenants d’une même promotion sont très proches.
Le niveau de formation est relatif aux actions qui ont été menées en direction des tuteurs pour les préparer à la réalisation de leurs interventions tutorales : formation initiale, formation continue et participation à une communauté de pratique de tuteurs à distance.
Le niveau d’intervention est relatif aux fonctions et plans de support à l’apprentissage investis par les tuteurs. Sur ce point, cf. "Des fonctions et des plans de support à l’apprentissage à investir par les tuteurs à distance"
Source : Bruno de Lièvre |
La proximité renvoie au lien presque statutaire qui existe entre le tuteur et l’apprenant. Selon le principe de la congruence cognitive développé par Alain Baudrit, il apparait que les tuteurs qui sont les plus éloignés des apprenants sont les tuteurs issus du corps enseignant mais aussi les experts. A contrario, les pairs plus avancés et les apprenants d’une même promotion sont très proches.
Le niveau de formation est relatif aux actions qui ont été menées en direction des tuteurs pour les préparer à la réalisation de leurs interventions tutorales : formation initiale, formation continue et participation à une communauté de pratique de tuteurs à distance.
Le niveau d’intervention est relatif aux fonctions et plans de support à l’apprentissage investis par les tuteurs. Sur ce point, cf. "Des fonctions et des plans de support à l’apprentissage à investir par les tuteurs à distance"
jeudi 21 novembre 2013
mardi 19 novembre 2013
samedi 16 novembre 2013
vendredi 15 novembre 2013
Chaine Slideshare de t@d
Pour répondre aux demandes qui nous sont parvenues d'une mise à disposition des diaporamas utilisés par les conférenciers des 10 ans de t@d, j'ai le plaisir de vous annoncer que ceux-ci sont désormais consultables sur la chaine Slideshare de t@d.
jeudi 14 novembre 2013
mercredi 13 novembre 2013
mardi 12 novembre 2013
samedi 9 novembre 2013
vendredi 8 novembre 2013
jeudi 7 novembre 2013
mardi 5 novembre 2013
lundi 4 novembre 2013
Conférences #tad10 du mois de décembre
03 : Retour sur un dispositif tutoral à l'université par Sylvain Vacaresse
Présentation - Inscription
Présentation - Inscription
05 : La conception des services tutoraux par Jacques Rodet
10 : Classes inversées : quand le tutorat à distance inspire l'accompagnement en présence par Marcel Lebrun
Présentation - Inscription
dimanche 3 novembre 2013
samedi 2 novembre 2013
La carte et le territoire des tuteurs à distance. Propositions pour un cadastre tutoral. Par Jacques Rodet
Source Flickr : http://ow.ly/qq7Qz |
Lors de sa récente conférence sur les espaces du tutorat à distance, Jean-Paul Moiraud a évoqué la nécessité pour les tuteurs à distance de cadastrer leurs zones d’intervention auprès des apprenants.
Pour mieux cerner ce que serait le cadastre tutoral, rappelons dans un premier temps que ce terme nous vient « du latin capitastrum, un registre de capitation, et du grec κατάστιχον katastikhon, une liste d'enregistrements, de κατὰ στίχον kata stikhon - littéralement, "ligne par ligne" avec les directions et distances entre les angles mentionnés et marqués par les monuments et les bornes. » Source Wikipédia. Un cadastre est un ensemble de cartes rassemblées par un organisme public qui est consultable par chacun (cf. le cadastre national de la France)
En formulant cette proposition, Jean-Paul Moiraud soulignait en quelque sorte que naviguer dans un territoire sans en posséder la carte n’offre que la possibilité de la sérendipité. Si celle-ci est souvent l’occasion de belles découvertes et rencontres inopinées, elle ne peut servir de viatique au tuteur dont les fonctions sont balisées par l’institution, parfois formalisées, et c’est souhaitable, dans une charte tutorale. La carte permet de se diriger sur le territoire, ce qui n’est pas rien, mais elle présente aussi l’avantage d’être révélatrice, par la forme qui lui est donnée, de la représentation qu’ont ses auteurs des espaces d’interactions avec les apprenants. C’est pourquoi, plutôt que de fournir la « carte Michelin des tuteurs », l’institution aurait intérêt à ce que les tuteurs la co-construisent de manière collaborative. Ceci permettrait l’émergence d’une vision commune des espaces à investir.
Une carte c’est tout d’abord une échelle dont la grandeur autorise le niveau de précision des indications qu’elle comporte. Une carte est composée de lignes, de couleurs, de texte, d’icônes. Il est donc nécessaire pour bien l’utiliser d’en avoir défini la légende.
Les espaces, réels et virtuels, d’intervention des tuteurs sont multiples et le passage de l’un à l’autre est davantage marqué par la fluidité que la porosité nous a dit Jean-Paul Moiraud. Aussi, les distances géographiques entre ces espaces sont une base d’interprétation peu valide. L’échelle de la carte tutorale ne semble donc pas être une notion pertinente pour la dessiner. Plus intéressant serait de prendre en compte les autres dimensions de la distance que sont le temps, la technologie, le rapport psychosocial, les aspects économiques et pour tout dire la distance pédagogique.
La carte tutorale comporterait ainsi plusieurs calques pour chacune de ses dimensions de la distance. Les informations de chacun de ses calques seraient dans une couleur donnée afin de permettre une mise à plat lisible de l’ensemble.
Je ne détaillerai pas ici, l’ensemble de ces calques mais prendrai l’exemple du calque technologique. Les outils de communication utilisés par les tuteurs pour intervenir auprès des apprenants sont innombrables. En effet, tout outil de communication est potentiellement utilisable pour supporter des interventions tutorales. C’est pourquoi il est nécessaire de préciser les critères qui permettent d’en faire le choix, que ces outils soient prescrits, acceptés ou proscrits par l’institution. Chacun de ses critères pourrait faire l’objet d’une icône et d’un indice sur la carte. Ci-dessous la liste que je propose :
- L’accès matériel : est-ce que l’outil peut être utilisé dans l’environnement des acteurs ?
- L’accès fonctionnel : est-ce que les tuteurs et les apprenants maitrisent l’outil ? Quel est le coût cognitif de la maitrise fonctionnelle ?
- L’accès économique : quel est le coût d’acquisition ou d’utilisation ?
- Les caractéristiques d’usage : de rare à répandu, de simple à complexe
- La forme communicationnelle : écrite, orale, visuelle, synchrone, asynchrone
- Le type de communication supportée : unidirectionnelle, bidiretionnelle, multidirectionnelle
- La durée de disponibilité de l’information transmise : transitoire, courte, longue, permanente, répétable
- L’urgence de la communication : la modalité synchrone étant privilégiée en cas de grande urgence
Au terme de ce court billet, il apparait que les éléments des autres calques restent à définir et que l’idéal pour avancer serait de réaliser ce travail cartographique avec une équipe de tuteurs intervenant dans un même dispositif. Cela permettrait de mettre en œuvre la vision partagée de leur territoire et de donner à d’autres tuteurs une base de départ pour construire leur propre carte. Ce serait le premier pas vers ce que pourrait être à terme un cadastre tutoral qui rassemblerait un ensemble de cartes tutorales de différents dispositifs.
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