jeudi 14 décembre 2017

Parution du n°14 de Tutorales


Et oui tutorales existe toujours !

Il est probable que nombre d’entre vous se sont demandés si c’était encore le cas puisque le dernier numéro paru remonte à un peu plus de trois ans…

Les raisons de ce silence sont multiples mais la principale a été mon occupation à d’autres projets éditoriaux dont mon livre sur l’ingénierie tutorale.

L’intelligence artificielle fait actuellement beaucoup parler, y compris dans le digital learning, comme lors des 15e journées du FFFOD. Il m’est donc paru intéressant de faire quelques constats sur ce qu’elle recouvre et sur son utilisation à des fins tutorales. Comme à l’accoutumé, un entretien complète ce numéro. Vanda Luengo et Olivier Ezratty apportent leurs réponses aux mêmes questions.

Enfin, une bibliographie volontairement réduite permettra, à ceux qui le souhaitent, d’approfondir leur vision de l’intelligence artificielle.

Très bonne lecture !

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vendredi 8 décembre 2017

Les tuteurs de la Téluq menacés de disparition

C'est lors de leur assemblée générale tenue la semaine dernière, que les membres du Syndicat des tuteurs et des tutrices de la Télé-université (STTTU) ont pu mesurer l'ampleur de la réorganisation initiée par leur employeur depuis plus d'un an. Après avoir transféré à un sous-traitant privé, l'Institut Matci, l'encadrement d'environ 37% des étudiants-es provoquant la mise à pied d'une quarantaine de postes de tuteurs et de tutrices, la direction de l'Université TÉLUQ s'est livré à une seconde attaque. Elle crée des « professeurs-es sous contrat », qui reprendront l'encadrement des étudiants-es, une tâche effectuée depuis toujours par les tuteurs et les tutrices. De l'aveu même du porte-parole patronal, ceux-ci vont perdre 75 % de leurs tâches d'ici quelques semaines en raison de la restructuration. Ce chiffre ne tient pas compte des étudiants-es déjà transféré-es à l'Institut Matci. Pour Nancy  Turgeon, présidente du syndicat, cette décision est incompréhensible. « Qu'un établissement d'enseignement du réseau jette à la rue des enseignantes et des enseignants après 10, 15 ou 25 années de bons et loyaux services est scandaleux! Et ça l'est encore plus si l'objectif est de transférer les emplois à des enseignants nouvellement embauchés ou à un sous-traitant privé », souligne-t-elle. 


Par ailleurs, ceux qui s'intéressent à l'évolution de ce conflit peuvent la suivre sur le site du Syndicat des tuteurs et tutrices de la Téluq où ils retrouveront également la convention collective dont ils bénéficient.