vendredi 28 septembre 2018

Bienveillance





Bienveillance vient du latin «benevolentia» qui apparaît dès 1175 sous la forme «bienvoillance» qui dérive au XVIe siècle en «bienveuillance» soit vouloir le bien de quelqu’un. Le Larousse nous indique que la bienveillance est la « disposition d’esprit inclinant à la compréhension, l’indulgence envers autrui ».

Le contraire de la bienveillance est la malveillance, c’est-à-dire la réalisation d’actions qui nuisent directement ou indirectement à autrui. Etre bienveillant, c'est d'abord s'abstenir de toute malveillance bien que cela ne soit qu'un point de départ. 

Il ressort que la bienveillance suppose une volonté, une relation, l’envie de comprendre l’autre, un refus de la condescendance et suppose une certaine propension au bénévolat comme l’indique une de ses premières dénominations «benovolens». 

La bienveillance s’inscrit dans une relation égalitaire et se révèle utile pour comprendre autrui, c’est-à-dire adopter une posture d’écoute active, utiliser les techniques de reformulation, avoir recours au questionnement ouvert, etc.

La bienveillance, empathie en action, est une des qualités qu’un tuteur doit posséder et développer.

dimanche 16 septembre 2018

Accessibilité



L’accessibilité de la formation, et plus généralement l’accès au savoir, est une des raisons historiques de l’apparition de la formation à distance, comme par exemple à l'Open University ou la Téluq.

L'accessibilité est le résultat de la recherche d’une plus grande flexibilité de la formation permettant de mieux répondre aux besoins, souhaits et caractéristiques des apprenants.

L'adaptive learning est la déclinaison la plus récente des principes de l'accessibilité.

L’accessibilité est tout d’abord une question d’ingénierie pédagogique qui, s’attachant à modulariser le contenu, autorise l’individualisation des parcours et donc la possibilité de rejoindre l’apprenant dans ses objectifs de formation. 

Elle est également relative à la gestion des temps et des espaces de formation dont l’aménagement peut être largement transféré à l’apprenant rendu ainsi, responsable de ses stratégies volitionnelles (cf. Favorisez la persévérance des apprenants en les aidant à développer leurs stratégies volitionnelles). 

L’approche pédagogique retenue, dès lors qu’elle offre la possibilité à l’apprenant de faire des choix constitue un autre levier de l’accessibilité. 

Les services tutoraux, lorsqu’ils visent la personnalisation du soutien rendent également la formation plus accessible. 

Enfin le coût, ou l’éventuelle gratuité d’une formation, agit directement sur son accessibilité.

samedi 1 septembre 2018

De retour !

J'espère que les vacances des uns et des autres ont été reposantes et agréables. Pour ma part, un séjour en Sicile a été bien ressourçant.


La rédaction d'un abécédaire du tutorat à distance, que j'espère publier en fin d'année, occupe presque tout mon temps dédié à l'écriture. Aussi, les billets sur ce blog se feront plus rares les prochains mois. Toutefois, je me propose de vous partager quelques unes des entrées qui le composeront. Et comme en matière de tutorat, l'intérêt porté aux apprenants est premier, c'est naturellement ce terme qui inaugure cette nouvelle série de billets.

APPRENANT

Depuis quelque temps, le disciple, l’élève, le tutoré, le formé, le stagiaire, ont laissé la place à l’apprenant.

L’évolution de ces appellations n’est toutefois pas anodine. Où les termes précédents renvoyaient à une inégalité entre celui qui apprend et celui qui enseigne ou forme, le vocable apprenant apparaît plus neutre, plus respectueux de la personne engagée dans un processus formel ou informel de formation. Il renvoie directement à l’apprentissage auquel il confère une place première dans la formation. Celle-ci devient centrée sur le sujet qu’est l’apprenant et non plus sur le seul contenu ou la didactique.

L’apprenant n’est plus, comme ses prédécesseurs, sous la tutelle des sachants ou dans un lien de dépendance vis-à-vis de ses maîtres.

L’apprenant doit certainement beaucoup au concept d’apprenance développé par Philippe Carré que cette formule résume assez bien « Vous ne retenez pas ce qu'on vous a enseigné, mais ce que vous avez appris » qui, mise en pratique, amène à moins enseigner pour qu’ils apprennent plus et mieux.