La promotion de la formation, depuis déjà longtemps, qualifiée de tout au long de la vie, est constante. Elle est bien évidemment le fait des organismes de formation, des universités et autres institutions éducatives, mais également de l’état, des différentes collectivités, des employeurs et des organismes financeurs. C’est donc à une injonction à se former, renforcée par la responsabilisation accrue à maintenir leur employabilité, que les individus sont soumis.
Parallèlement, la diversité des modalités de formation et d’apprentissage est de plus en plus grande, l’unité de lieu et de temps ne constitue plus un préalable, de nouvelles formes marchandes ou non apparaissent régulièrement. L’accessibilité croît, pas forcément au même rythme que les incitations, mais ne tient pas forcément compte du ressenti des individus à un instant T.
Pourtant, chacun entretient un rapport personnel avec la formation et l’apprentissage qui n’est pas constant mais circonstancié à son vécu et à son devenir. L’illustration ci-dessous, qualifie quatre grandes postures qu’à un moment ou un autre l’individu peut investir.
Le dimensionnement de l'accompagnement des apprenants et l'élaboration des dispositifs tutoraux dans le digital learning devraient prendre en compte ces différentes postures des individus.
Face à l'endormi, il s'agit tout d'abord de susciter l'envie tout en lui faisant prendre conscience de ses besoins de formation.
Vis-à-vis de l'illusionné, les interventions tutorales devraient porter majoritairement sur l'apprendre à apprendre, afin de le rendre acteur de sa formation.
Le découvreur échappe largement, mais pas forcément complètement, aux interventions tutorales, comme le prouve les résultats positifs sur les taux de complétion de la mise en place de services tutoraux dans les MOOC, dispositif qui a souvent sa préférence.
L'académique est souvent en demande de services tutoraux qui lui permettent d'atteindre ses objectifs.
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