"Ces sont des enseignants universitaires à part entière"
Les syndicats du Regroupement université de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ) appuient, depuis ce midi, les tuteurs de la Télé-Université (Téluq) en grève depuis le 15 janvier dernier. Ces derniers estiment qu’ils devraient être considérés comme enseignants, mais leur direction ne l’entendrait pas ainsi.
Les tuteurs à distance ne bénéficient pas du même sort que ceux qui enseignent entre quatre murs. La direction de la Téluq ne reconnaîtrait pas vraiment leur expérience professionnelle comme de l’enseignement. Son personnel de formation, les tuteurs, ne peut pas non plus se tenir derrière le micro d’une université. Sont-ils alors de « vrais enseignants »? La FNEEQ répond oui sans le moindre doute.
« Nous disons haut et fort que le caractère que prennent les formations que donnent les tuteurs ne permet pas à leur direction de nier leur statut de pédagogues. Ce sont des enseignants universitaires à part entière. Cela doit être reconnu dans tous les aspects de la vie universitaire et se traduire dans leur rémunération », a exprimé Marie Blais, vice-présidente de la Fédération, par voie de communiqué.
En somme, elle avance que les tuteurs font l’objet d’exclusion de la part de leur hiérarchie. Celle-ci n’apprécie pas le travail de ces employés à sa juste valeur, laisse entendre Mme Blais. Pour soutenir les grévistes, des fonds provenant de la FNEEQ leur seront versés grâce à une campagne de financement interne. La Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec dénombre environ 25 000 membres dans les cégeps, les universités et les établissements privés partout au Québec.
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