Les 4 réponses possibles à ce sondage étaient les suivantes :
- Votre activité professionnelle principale : 2, 16%
- Une activité professionnelle secondaire : 8, 66%
- Une activité estudiantine : 2, 16%
- Une activité bénévole : 1, 8%
Les 4/5 des répondants perçoivent assurément une rémunération pour leur activité tutorale. Le marché du tutorat, même s'il reste à mieux le cerner, est donc existant.
Les 2 répondants, qui ont pour activité professionnelle principale le tutorat, exercent très certainement en dehors de la France et, à l'examen des origines des visiteurs de ce blog, sont sûrement des québécois. En effet, au Québec la reconnaissance du métier de tuteur est plus réelle qu'en France et je n'en voudrais pour preuve que le conflit actuel des tuteurs de la Téluq avec leur employeur (cf. sur ce blog les articles du 8 novembre dernier).
Les deux tiers exercent leur activité de tuteur à distance comme activité secondaire. Ceci est tout à fait logique dans la mesure où le statut de tuteur et la reconnaissance professionnelle de cette activité sont encore largement à définir ou à établir. A noter que les tuteurs sont souvent recrutés parmi les enseignants et les formateurs et que les activités tutorales ne peuvent constituer pour eux qu'un complément d'activité principale (heures complémentaires pour les universitaires par exemple).
Enfin ce mini sondage permet de traduire également le développement du tutorat par les pairs et de constater que l'activité bénévole reste marginale, ce qui est un élément plutôt favorable pour les professionnels.
Image dans son contexte original, sur la page www.jaitoutdonne.com/
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