« Il y a maintenant 18 mois que nous avons déposé nos demandes syndicales. Les moyens de pression légers que nous avons utilisés jusqu’à présent n’ont pas persuadé nos vis-à-vis de la Téluq du sérieux de notre détermination. La décision de notre assemblée générale y parviendra peut-être », indique Sylvie Pelletier, présidente du syndicat.
Sur à peu près tous les enjeux qui auraient des répercussions pécuniaires, les porte-parole patronaux font la sourde oreille. Ils continuent de vouloir traiter les tuteurs, qui travaillent à la Téluq depuis 10, 15, ou 20 ans, comme des employés surnuméraires qui n’ont droit, à tous égards, qu’au minimum. Les demandes syndicales visant à concrétiser l’intégration des formateurs à distance à la vie universitaire sont repoussées. L’employeur veut aussi accroître de façon importante l’écart salarial entre les chargés de cours et les tuteurs en formation à distance.
Toujours au chapitre de la rémunération globale, la direction de la Téluq ne veut consentir, à ses tuteurs et tutrices, aucun congé sans solde entre Noël et le Jour de l’An pas plus qu’elle ne veut leur octroyer de prime de départ à la retraite ou de congé sans traitement pour obligation familiale, ce qu’elle consent pourtant à toutes les autres catégories d’employés.
Le Syndicat des tuteurs et tutrices de la Télé-université-CSN compte plus de 140 membres.
Source : csn.qc.ca
Image dans son contexte original, sur la page www.warm-up-pc.fr/
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