Rappelons que c'est à 97,4 % que les membres du syndicat ont donné, à leurs représentants, un mandat de grève le 6 novembre dernier. Après avoir pris connaissance du contenu de la proposition patronale, les représentants syndicaux ont déposé une contre-proposition dans l'espoir de faire avancer les pourparlers. C'est sur cette base que les échanges se poursuivent aujourd'hui.
Concernant certains propos tenus par la direction, la présidente du syndicat tient à apporter de sérieuses nuances. « Bien que certains porte-parole de la direction laissent entendre que nous tentons d'obtenir la parité avec les chargés de cours, la vérité est que nos demandes salariales visent à réduire, l'écart actuel avec nos collègues chargés de cours de l'UQAM. Dire ensuite que la volonté patronale d'accroître cet écart s'explique par le fait que nous n'enseignons pas aux étudiants relève de la pure désinformation, si ce n'est d'un mépris à peine camouflé », s'insurge Sylvie Pelletier, présidente du syndicat. Mais les enjeux pécuniaires ne sont pas les seuls qui restent en suspens.
Au centre des préoccupations des tuteurs se retrouvent la reconnaissance professionnelle et leur intégration aux structures universitaires. "Le tutorat est une formule d'enseignement qui continue à faire ses preuves, largement parce que les tuteurs qui l'exercent s'y investissent avec efficacité. Les exigences que nous devons remplir pour exercer notre travail et l'implication que nous y mettons doivent être reconnus, et cette reconnaissance doit se traduire concrètement. La direction de la Téluq doit cesser de nous considérer comme des employés surnuméraires", de conclure la représentante syndicale.
Renseignements pour les médias : Roger Deslauriers, Service des communications de la CSN, (514) 598-2378, cell.: (514) 916-8041.
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