Le rapport Attali traite, entre autres, de l'éducation et de la formation et nous avons repéré les mentions suivantes abordant le tutorat.
Les tutorats et l’apprentissage en ligne devront être favorisés, pour aider les 300 000 élèves qui sortent du CM2 sans maîtriser les fondamentaux.
Peut-on réellement imaginer que les élèves ayant une dizaine d'années et rencontrant des problèmes de lecture et d'écriture pourront grâce à la fée «Apprentissage en ligne» surmonter toutes leurs difficultés ? Ces difficultés , pour cognitives qu'elles soient, ne sont-elles pas aussi d'ordre socio-affectif ? Quel est la plus-value du recours au e-learning pour ces élèves par rapport à l'amènagement de petits groupes d'élèves en présentiel ? N'y a-t-il pas besoin de maîtriser au préalable la lecture et l'écriture pour utiliser un ordinateur et suivre une formation en ligne ? Le "s" mis au "tutorat" laisse espérer qu'un réel effort de distinction des différentes formes de tutorat et de leur fonctionnement synergique soit effectué.
Pour permettre à tous les jeunes d’accèder aux meilleures études, le rapport propose de généraliser les études du soir, d’étendre les internats de réussite éducative, de développer le tutorat des élèves de ZEP.
Le concept "des meilleures études" ne dénote-t-il pas une certaine vision du monde éducatif par les auteurs du rapport, où certains cursus seraient bons et d'autres mauvais. Qu'est-ce qui fait selon eux la valeur d'une formation ?
L'emploi du temps risque d'être chargé pour nos enfants : cours en journée, études du soir... c'est vrai que pour l'apprentissage en ligne, il reste encore les repas (cf. l'article de Michel Diaz sur le elearning snacking) sans oublier la nuit...
Image dans son contexte original, sur la page www.ecoles.cfwb.be/.../
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