Le sondage "Utilisez vous la webcam avec vos tutorés" a connu un certain succès puisque 32 personnes y ont participé. Les réponses enregistrées sont les suivantes :
- jamais : 21 répondants, soit 65%
- peu souvent : 5 répondants, soit 15%
- assez souvent : 3 répondants, soit 9%
- toujours : 3 répondants, soit 9%
Il apparait ainsi que seul un tiers des répondants a déjà eu l'occasion d'utiliser la webcam pour communiquer avec un tutoré alors que 65% n'ont jamais eu recours à cette technologie.
Un peu moins d'un répondant sur 5 utilise assez souvent ou toujours ce mode de communication avec les apprenants qu'il accompagne. Ainsi, il semble bien que si la visioconférence a des adeptes ceux-ci sont encore très minoritaires parmi les répondants.
Il peut paraitre surprenant qu'un répondant sur 10 utilise toujours la webcam avec ses tutorés. En effet, le taux d'équipement des apprenants est certainement inférieur à 100%. Faut-il en déduire que ces répondants interviennent dans des parcours de formation où les apprenants doivent forcément être équipés pour la visioconférence ?
Le fait que de nombreux répondants n'aient pas encore une pratique régulière de la visioconférence avec leurs tutorés peut aussi s'expliquer par le manque de ressources mises à leur disposition par leur institution de formation. La visioconférence n'est pas un outil de communication systématiquement présent dans de nombreuses plateformes. L'acquisition de solution de classes virtuelles restent encore un investissement que la plupart des organismes de formation ne consentent pas à réaliser. Ceci est tout aussi vrai à l'université où la préférence est donné aux logiciels libres. Ainsi, les tuteurs qui souhaitent néanmoins utiliser la visioconférence doivent avoir recours à des solutions, telle que Skype, en dehors de la plateforme sur laquelle il effectue leurs autres médiations.
Pour autant, il existe des solutions de visiconférence et de classes virtuelles qui peuvent être implémentées dans des plateformes libres. Une meilleure visibilité de ces outils pour les institutions de formation serait susceptible dans favoriser l'utilisation.
De manière plus générale, il faut peut être voir dans ces résultats, l'effet du décalage classique entre l'apparition et la popularisation médiatique des médias, d'une part, et l'appropriation et l'utilisation de ces nouveau outils, d'autre part. A cet égard, il apparait aujourd'hui indispensable que les tuteurs puissent être formés aux usages pédagogiques de la visioconférence.
Image dans son contexte original, sur la page www.techno-science.net/.../viewtopic.php?t=10157
Un peu moins d'un répondant sur 5 utilise assez souvent ou toujours ce mode de communication avec les apprenants qu'il accompagne. Ainsi, il semble bien que si la visioconférence a des adeptes ceux-ci sont encore très minoritaires parmi les répondants.
Il peut paraitre surprenant qu'un répondant sur 10 utilise toujours la webcam avec ses tutorés. En effet, le taux d'équipement des apprenants est certainement inférieur à 100%. Faut-il en déduire que ces répondants interviennent dans des parcours de formation où les apprenants doivent forcément être équipés pour la visioconférence ?
Le fait que de nombreux répondants n'aient pas encore une pratique régulière de la visioconférence avec leurs tutorés peut aussi s'expliquer par le manque de ressources mises à leur disposition par leur institution de formation. La visioconférence n'est pas un outil de communication systématiquement présent dans de nombreuses plateformes. L'acquisition de solution de classes virtuelles restent encore un investissement que la plupart des organismes de formation ne consentent pas à réaliser. Ceci est tout aussi vrai à l'université où la préférence est donné aux logiciels libres. Ainsi, les tuteurs qui souhaitent néanmoins utiliser la visioconférence doivent avoir recours à des solutions, telle que Skype, en dehors de la plateforme sur laquelle il effectue leurs autres médiations.
Pour autant, il existe des solutions de visiconférence et de classes virtuelles qui peuvent être implémentées dans des plateformes libres. Une meilleure visibilité de ces outils pour les institutions de formation serait susceptible dans favoriser l'utilisation.
De manière plus générale, il faut peut être voir dans ces résultats, l'effet du décalage classique entre l'apparition et la popularisation médiatique des médias, d'une part, et l'appropriation et l'utilisation de ces nouveau outils, d'autre part. A cet égard, il apparait aujourd'hui indispensable que les tuteurs puissent être formés aux usages pédagogiques de la visioconférence.
Image dans son contexte original, sur la page www.techno-science.net/.../
1 commentaire:
En ce qui me concerne et dans le cadre des mes RDVs synchrones avec nos apprenants, ma webcam est toujours connectée, donc ils peuvent me voir. Toutefois on utilise une PF de visio. propriétaire ce qui permet d'avoir une meilleure bande passante, qui ne l'oublions pas, est la principale cause de non-utilisation de la vidéo, en particulier le soir, ou la qualité des connexions sur le Net s'effondre, surtout si on est nombreux..
il faut aussi prendre en considération le fait que de nombreux apprenants vivent dans les DOM/TOM ou en Afrique et dans bien des cas, ils n'ont pas accès à une connexion ADSL très performante.
Donc pour résumer : on démarre la visio avec les webcams connectées et s'il y a trop de coupures, de problème de son, je conserve seul la webcam connectée. Ainsi mes apprenants peuvent me voir gesticuler et parler (ah! le langage du corps :-)
Alain
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